Pts
[img]
[/img]
[/img]Je me laissais passivement guidée par la voix préenregister de mon GPS; c'était allucinant, depuis tout ce temps, je n'avais toujours pas retenue le chemin de la villa. Je m'en souvenais vaguement, comme on se souvient du chemin de la maison d'une amie... mais surement pas de la sienne.Je roulais donc en silence, jouissant du simple bruit de mes pneux sur la route humide. Nous étions déja en début de soirée, le soleil avait laisser place à l'imencité nocturne et étoilée... Je continuer à suivre à le lettre les indications du GPS, quand j'apperçu au loin, juste avant le prochain virage, un arbre décoré d'un bouquet de lys. Des fleurs fragiles et éphémères...comme la vie; je me garrais sans couper le contact, ingnorant les gacasseries désapprobatrices de mon copilote électronique. Au creu de l'écorsse, étaient gravés quelques inscriptions en faveur du défunt: "Ici reppose l'âme de Margarret Everflown". Je soupirais en penssant à quel point cette pointe de douceur jurait avec ce dur paysage urbain... Les accidents étaint des choses tragiques, mais certains en réchappé parfois... Serccels physiques ou morals, ils étaient toujours aussi désastreux pour la personne et l'entourages. Réapprendre la vie à un accidenté pouvait s'avéré être un parcours long et difficile... Survivre à l'oublis d'un proche était tout aussi dur. Je carressai une dernière fois les pétales délicates et couvertes de rosé et je repris place derrière le volant. Je fis demi-tour; cela ne servait à rien de retourner auprès de lui, appart souffrir un peu plus. Je n'avais pas le droit d'imposser mon silence déprimant à mes proches, la situation était déjà assez ingérable comme ça. Et puis a quoi bon regarder les autres jouir d'un bonheur qui ne nous était pas accordé? En ce moment, il regnait là-bas une atmosphère joyeuse, un "je ne sais quoi" quelques peux exubérant, qui rendait tout le monde de bonne humeur mais qui avait pourtant le don de me mettre les nerfs en pelottes. Moi, j'avais appris à rester au bord de la gare, cette gare où tout le monde attendait un jour ou l'autre, la garre du coeur. J'avais regarder les couples monter dans le train du bonheur, et j'attendais patienment que la locomotive signe de son cri déchirant la fin du voyage. Et lui, je l'adimrais: il avait élu domicile à la garre sans jamais etre tenté de monter dans un train, sans jamais tenter la "grande aventure", il se contentais des trajets de courtes durées alors que les autres espérait secretement le trajets "sans escales". Je n'avais tenté qu'une fois ce voyage périlleux, j'avais pris le train en marche et je m'y étais accroché fermement; et alors que les autres écumait désespérement les wagons, je restais là, à bout de souffle, esperant tombé sur le sien... Malheureusement, l'horloge de la souffrance ne fait jamais grève, et surtout pas pour moi... le train est sortit de ses rays alors que je croyais être sur la bonne voie et à emporté avec lui les denières traces de moi... POURQUOI??? Pourquoi m'as tu laissé le droit de souffrir comme je souffre? Ces questions me conssumaient depuis longtemps déjà, me brulant a petit feu, chaque jours un peu plus et réduisant en cendre mes dernièrs espoirs...Depuis que le destin avait retourné son sablier contre moi, depuis que ... Cette penssée me serra douloureusement l'estomac. Tout ça était bien trop frais en moi, je n'était pas encore prête à affronter cette réalité destructrice et malssaine. Cette même réalité qui me forcait à me souvenir, cette réalité qui me rendait folle...
Mon pieds alla taquiner avec témérité l'accélérateur et força le moteur récalissitrant à monter dans les 140 km/h. Dans la lumière agressive des réverbères, le paysage prennait des formes trop familères... J'appuyais encore, les yeux fixés sur le cadrant, regardant l'aiguille du tableau de bord dépassait les 160 et faire disparaitre le paysage. J'ignorais les plaintes rauques du moteur malmené et appuyais toujours, frolant les 180, fleurtant avec le vide des falaises. Je voulais échappé à tout ça, échappé à ce manque, attenué la douleur de mon coeur et introduire dans mes veines cette dose d'adrenaline necessaire à ma guerrison. Je n'avais aucune idée de l'endroit où j'allais, je me contentais de suivre la route, toujours plus vite et ce n'est que quand s'ouvrit devant moi le ciel de Seatle que je compris... Seatle, capitale économique, du vis et de la décadence... mon monde. Ici ne regnaient que femmes d'affaires et hommes puissants qui, la nuit, venaient salivés aux pieds des déesses des barres de fer. Je me plaisais a voir leur vis les plus avilisants ressurgir, entendre gronder leur instincs animals... Voila pourquoi javais commencer a venir ici, tout a bord comme simple fétarde puis comme employée. La, j'oubliais un peu, l'enfer de ma vie, le combat que je devais mener contre mon amour pour Jat' et mon envie de m'en défaire; Je me garrais instinctivement devant ce casino le plus prestigieux de la ville: Juste derrière les salles de jeux, la discotèque répandait son chant nocturne et envoutant. Dès que j'en franchit le seul, je me sentis envelopper d'une frénésie malsainne... L'appel était trop fort, je ne pus résister: Je me laissais porter par les vapeurs d'alcool, callais mes pas sur le timpo répétitif de la musique et me forcer à taire la douleur, celle de mes talons qui entaillaient ma peau, et celle de son simple souvenir. J'enchaînais les verres, prennant parfois ceux qui passaient à ma portée. Et dans la fumée de la machine à rêve, l'euphoerie pris l'entière posséssion de mon corps. Les retours acides de l'acool me bruler la gorge, la touffeur de la salle me donner la nausée mais malgrès tout, je continuer à danser, danser pour oublier...
Pourtant, son visage était encore net, beaucoup trop... je repris un verre pour effacer quelques instant cette beauté meurtière de mon esprit. Ce visage si parfait et envoutant était la forme de mon enfer. Puis, la machine à rêve me fut proposée, sous forme d'une pointe incendescente au milieu de l'obscurité de la discotèque. Pendant plusieurs minutes, je me sentis décoller, prendre de la distance avec mon pugatoire... pour mieux souffrir à l'aterrissage. Son souvenir me revint si puissant, si brulant qu'il m'arracha à ma folie douce. J'ouvris enfin les yeux; mon coeur, qui s'était callais sur le rythme des basses assourdissantes, eut comme un électrochoc; j'en avais assez de toucher du bout des doigts un bonheur artificiel, je voulais une joie intence, violente, subite et VRAI. Et si le destin ne pouvait me l'offrir, c'était à moi d'aller le chercher. Je me frayais un chemin au milieu de la foule vacillante et me planter devant le proprio; A ma vue, il recracha son énorme cigare, ouvrit grang ses bras et étira un immence sourire, dévoilant ses dents aussi jaunies que longues:
- Mac', je savais que reviendrais un jours me voir, le besoin d'argent fait des miacles!
- Je ne viens pas pour ca, grognais-je sans relevé le fait qu'il m'avait appeler par mon prénom, je prend le service, c'est tout.
Il me tendis les clefs avec un sourire satisfait.
- Ok ma belle, amuses-toi bien, ricanna t-il.
J'ouvrais la porte de ma loge miteuse et laissai a l'entrée l'ancienne Mac'.
J'enfilais une mimi jupe légère blanche qui allais révélai mon stig noir a la lumière blanche, un top moulant et des talons hauts de la meme couleur. Je forcais bien sur le maquillage comme pour cacher la pureté de mes traits sous la graisse animale. Je posais enfin mes faut cils fournis de petites plumes roses, disposai quelques strass autour de mes yeux amandes et admirai le resultat dans la glace. Je souris, j'étais devenue la copie de toutes ses loques anonymes que Jay' brusquait chaque soirs sous ses draps, le genre de femme que je n'aurais pas voulu etre mais que ma douleur m'a forcait a devenir.
Soudain, j'eu une petite penssée pour ma "famille", Daliah, Florie, Andrew et tous les autres. Ils ne me retrouveraient pas, je n'étaient même pas surs qu'ils est remarqué ma disparition comme ils n'avaient jamais remarqué mon existence...
Je montais sur le podium, posai mes doigts sur le métal froid de la chose qui allait
- Tu vas pas y arriver comme ca, pences pas. On s'est toutes pourquoi on est la... Prend ca...
Une des call-girl barbouillée de tendis une petite boite de pilules roses.
J'en glissais une sous ma langue et disais adieux a mon futur.
La lumière changea, devint mon agressive; cette bande de pervers gorgaient de testostérones ne devinrent plus qu'une masse uniforme de visages anonymes qui dodelinaient au grès de mes pas. La cadence de mes talons sur le parquet. La musique assourdissante. Cette senssation de légèreté. Je touchais les étoiles de l'éphémères. Je l'oublais, je m'oubliais...
Une autre. Encore. Une de plus. Une de trop. Je fixais le plafont blafard, visais le ciel et ricannais:
"Alors, hein? Maintenant que je n'espère plus rien, que je ne possède que ma douleur, tu ne pourra plus rien m'enlevé..."
Les battants de la boite s'ouvrir en grand fracas et Daliah pénétra, elle fulminait. Daliah... Mon esprit grogie fis lentement le lien. Un homme brun s'approcha de moi, mais étrangement, il n'avait pas ce regard indiscret devant lequel je me sentais nue. Son nom me revint: Mattew- Tu possède encore des amis... Allez viens, sortons d'ici, me dit il en me tendant la main.
J'avais besoin de respirai, de prendre l'air... Mais dehors, adossé sur ma voiture, Etan m'attendais avec son inssuportable regard désapprobateur. Je tourner les talons et rentrer de nouveau dans la boite avant qu'il n'est eu le temps de me noyer sous un flot de repproches. Soudain, il me prit violement par le bras, me retourna face a lui en vociférant des parole inintélligible, tremblantes de colères.
- Mais qu'es ce qu'il t'as pris?! Te rend tu compte du danger que tu fais courrir au clan en agissant de la sorte?!
La température de son corps augmenta vite et la paume de sa main ne tarda pas a me bruler la peau. Le cal, il n'avait que ce mot la a la bouche! Je me dégagais avec la même violence, la même colère:
- Mais tu ne comprend RIEN! hurlais-je. Tu ne me comprend pas et tu ne me comprendra jamais! Cher... Frère.
Je fis un pas en avant confrontant mon visage au sien, maintenant crispé de stupeur. Mon frère, la fièreté familliale, mon rivale et non mon camarade. Un soumis, un lâche que l'on croyais courageux et qu'on élever a tort au rend de héro. Tout nous séparait... Sauf une chose: notre regard. Profond, dur et froid parfois, de la meme couleur que la roche... Et pour la première fois depuis bien longtemps, je baissais la dernière barrière entre nous et effaçais le voile violet de mes iris pour dévoiler notre similitude indeniable dont je n'avait jamais voulu.
- Décu cher frère nan?! Ca ne doit pas beaucoup te changer, depuis ma naissance, j'ai toujours été la honte de la famille... A l'école, quand je tombais, tu détournais le regard. La chose que tu a toujours nier et dont l'évidence m'a toujours ronger: tu avais honte d'etre mon frère. Tu avait toujours la première marche du podium, les honneurs... Et moi, personne ne me voyais, je me munissais péniblement de mes efforts minables pour essayer de t'égaler!
Tu étais mon exemple Etan! Mon idole, mon dieu; tu vois, j'avais fini moi aussi par t'aclamer! J'avais fini par t'aimer malgrès tout ce que tu m'avais fait!
Les larmes brouillèrent soudain ma vue, je ne voulais pas! Il avaient raison, je n'étais qu'une incapable! J'en avais assez de faire bonne figure, il fallait que ça sorte!
- Mais maintenant, je n'ai plus aucune envie de te ressembler! Tu n'a jamais chercher qu'à briller au yeux de Papa et tu n'a pas hésiter a tuer! Tu entend Etan, tu a tuer cette fille, l'amour de notre propre frère (David) sous prétexte qu'elle appartenait a l'ennemis!? Tu as agit sous les ordres d'un père arbitraire qui n'a pas su mener ses membres et qui t'a mis au commande d'un clan en déclin.
Alors ne me juge pas. S'il te plais. Tu n'as pas le droit. Je suis peu-etre une pute, une loque humaine, mais toi, tu es un monstre.
Je ressorti dehors, face a des regards ahuris qui avaient surement entendu la dispute. Qu'importe?! J'en avait fini avec eux. Je pénétrais dans mon véhicule et chercher les clefs... qui n'étaient pas sur le contact. Mes portières se vérouillèrent et Jayson se plantant devant mon rétro-viseur, le regard vide et inexpressif, comme toujours...
Mon coeur se serra.
- Es ce cela que tu cherches? dit-il en secouant mes clefs.
Je soupirai.
-Tu ne prendra pas la route dans cette état alors commence deja a te faire a cette l'idée. Continua t-il. Bravo, maintenant tu me ressemble, contente? Tu est devenue inssensible, dépendante, dépourvue de toutes limites. Maintenant, tu peux prétendre me comprendre... Mais je pensais sincèrement que tu vallais mieux que ca. Fait ce que tu veux après tout, comme tu m'as dit la dernière fois, je ne peux pas comprendre...
C'est tellement fort 
Magnifique 
________ 
» Mac et Jayson 2
» Macquenzy et Jayson.
» Petit montage
» Montages Purification.
» Vampire diaries
» Alphabet des noms
» Quelle est votre chanson du moment ....
» Un smiley pour décrire votre humeur...